L’ascension du Mont Ventoux depuis Sault est la plus facile des trois options pour ce fameux sommet. Ce parcours n’a que 1216 mètres de dénivelé contre 1602 et 1581 pour les alternatives de Bédoin et Malaucène. La déclivité moyenne (5%) est aussi moindre que celle des montées de Baudoin et Malaucène (7,5% chacune). L’ascension est charmante pour son aspect paysager, en partie grâce aux paysages ouverts que traverse une route montant en serpentant entre les champs de lavande, dans les deux premiers kilomètres. Ensuite la forêt réduit les vues. Ceci dit, la forêt est belle et la route ni large ni passante. Les onze premiers kilomètres ne sont pas pentus (en général 5-6%). Les sept kilomètres suivants qui aboutissent au Chalet Reynard, sont encore faciles (1-4%). Il reste finalement six kilomètres que cette montée partage avec celle de Bédoin, à travers le célèbre paysage lunaire menant au sommet. Ici la route se cambre, d’abord à 7% puis toujours davantage et finalement au kilomètre le plus raide à 10,5%. J’ai dû lutter contre le vent de face et dans un air relativement léger (traduit par Valentin0003).