Un parcours à vélo qui s'achève dans une station de ski française, ne peut pas en principe être idyllique. Dans les faits, le trajet vers le point culminant des Arcs (Arc 2000) remplit cette attente. Une large route à circulation intense qui ne présente pas un grand défi sportif, mène à un lieu composé principalement d'immenses bâtiments. L'horrible qualité de l'asphalte est décevante. D'ailleurs cela vaut pour toutes les autres routes sur lesquelles j'ai pédalé, autour de Bourg-St-Maurice, en Haute Tarentaise. Étonnant eu égard à tous les "skidollars" qui sont gagnés ici. Ces récriminations mises à part, on y trouve des vues sur l'impressionnant massif du Mont-Blanc. Le parcours commence à un rond point, peu après la route de Bourg-St-Maurice qui traverse l'Isère. La route ne comprend que cinq virages serrés, jusqu'à une altitude de 1800 mètres, donc pour les 1000 premiers mètres de dénivelé, et est le plus souvent modérément pentue (6-7%). S'ensuit un tronçon de trois kilomètres qui monte et descend doucement (-2 à 4%). Les derniers quatre kilomètres sont les plus excitants. On passe par Arc 1950 et ses immeubles de bois dans un contexte de verdure qui sont encore relativement mignons. S'ensuit une bande de 250 mètres à 12% et trois virages en épingle à cheveux. L'arrivée se trouve à un croisement, à l'immeuble du Club-Med, côté gauche, à une altitude de 2120 mètres (traduit par Valentin0003).