Il s'agit ici d'un parcours formidable qui s'achève au coeur des Écrins. La route se perd complètement dans la vallée du Vénéon, bien pourvue en eau de cette couleur vert-blanc typique des fontes de neige, du moins durant la belle saison. Les alentours sont dominés par des sommets bien enneigés. Cette longue montée (plus de 27 km) est caractérisée par une alternance de parties presque horizontales et de (trois) parties pentues. Le tour débute doucement et après deux kilomètres et demi surgit le premier tronçon plus raide (jusqu'à 8%). Ensuite, avant et durant Vénoscs, la montée est interrompue par deux redescentes entraînant en tout une perte d'altitude de 43 mètres. Après la traversée de la rivière une rampe raide (250 m de dénivelé, un kilomètre le plus dur à 12%) doit être maîtrisée, d'abord à travers la forêt, puis dans un paysage ouvert à falaises gigantesques. Ensuite on traverse une belle rivière et on trouve l'occasion de récupérer sur une route quasi horizontale. Cela change brusquement avec le début de la dernière partie (à nouveau 250 mètres jusqu'à 11%), qui s'achève dans le village de, eh oui!, Ville. Les onze kilomètres restants, surprenants en paysages, le long d'une petite route étroite, ne sont pas difficiles, surtout après que la route a viré à gauche, à Champhorent (traduit par Valentin0003).