La route du glacier de l’Ötztal est, avec son point culminant à 2830 m, la plus haute route bitumée des Alpes. De plus, cette ascension est particulièrement raide. Un très petit braquet et une condition physique excellente sont ainsi nécessaires. A défaut ce parcours se révélerait comme une torture ou serait simplement irréalisable. J’y ai roulé avec mon VTC plutôt qu’avec mon course car il possède des vitesses plus faciles que ce dernier. C’est ainsi que j’y suis parvenu. Le parcours débute lorsqu’on traverse Sölden vers le Sud, sur la route principale, là où elle devient plus pentue. La pente est considérable (8%) mais ce n’est qu’un début. Après 700 mètres, on prend à droite en direction de Rettenbach-Tiefenbachferner (« ferner » signifiant glacier en autrichien), et l’enfer s’ouvre à nous. D’ici jusqu’à l’arrivée, il y a 28 intervalles de cinq cents mètres. Parmi ceux-là, 23 ont un pourcentage entre 9 et 14 %. Le parcours est donc presque continuellement très dur. Par exception, après six kilomètres, on trouve une courte descente vers la station de péage. A l’altitude de 2630 mètres, on tombe sur une patte d’oie. A gauche, ça mène vers Tiefenbachferner et à droite vers Rettenbachferner. Les deux options sont de difficulté identique avec 1637 points d'effort de montée (pem). Les chiffres, le profil et la carte de ce site sont basés sur le trajet par Tiefenbachferner car celui-ci mène au fameux endroit à 2830 mètres. Très vite la route perd 20 mètres de dénivelé et finit par un tunnel de 1800 mètres de long assez bien éclairé (tunnel Rosi Mittermaier). À la sortie, les 2830 m sont atteints. L’alternative depuis l’intersection, la route vers Rettenbachferner, n’offre aucune possibilité de récupération. Le kilomètre et demi restant jusqu’à l’arrivée est particulièrement raide. Le kilomètre le plus raide a une inclinaison de 13,2 %. L’issue du parcours se situe à 2798 mètres. Un monument se trouve ici avec la mention « Highest road in the EU ». Cela a été placé à cet endroit car il n’y a pas de parking au bout du tunnel Rosi Mittermaier). Enfin on peut noter que la route est large, le revêtement est de bon à très bon et les montagnes sont belles. Sans les télésièges, les pistes de ski dégarnies et les routes, ce serait encore plus joli (traduit par Valentin0003).